jeudi 1 mai 2014

Que signifie "être à la bourre"?

Être à la bourre signifie être en retard

Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.

Les origines du premier mai

1er mai: les origines de la fête du muguet 

La fête du 1er mai a en réalité deux origines et deux histoires. La première remonte au Moyen-Age tandis que la seconde trouve ses origines à Chicago en 1886.

Pourquoi le 1er mai est la fête du muguet ?

Depuis le Moyen-Age. Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur. 
Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.La fleur est aussi celle des rencontres amoureuses. Longtemps, furent organisés en Europe des "bals du muguet". C'était d'ailleurs l'un des seuls bals de l'année où les parents n'avaient pas le droit de cité. Ce jour-là, les jeunes filles s'habillaient de blanc et les garçons ornaient leur boutonnière d'un brin de muguet.

A Paris, au début du siècle, les couturiers en offrent trois brins aux ouvrières et petites mains. Mais il faut attendre 1976 pour qu'il soit associé à la fête du 1er mai. Sur la boutonnière des manifestants, il remplace alors l'églantine et le triangle rouge qui symbolisait la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.