vendredi 22 mai 2015

L'accent canadien

Voici une petite vidéo qui nous montre comment imiter l'accent canadien. 






jeudi 1 mai 2014

Que signifie "être à la bourre"?

Être à la bourre signifie être en retard

Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.

Les origines du premier mai

1er mai: les origines de la fête du muguet 

La fête du 1er mai a en réalité deux origines et deux histoires. La première remonte au Moyen-Age tandis que la seconde trouve ses origines à Chicago en 1886.

Pourquoi le 1er mai est la fête du muguet ?

Depuis le Moyen-Age. Il semble que le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, soit présente en Europe depuis le Moyen-Age. La plante à clochettes a toujours symbolisé le printemps et les Celtes qui lui accordaient des vertus porte-bonheur. 
Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née.La fleur est aussi celle des rencontres amoureuses. Longtemps, furent organisés en Europe des "bals du muguet". C'était d'ailleurs l'un des seuls bals de l'année où les parents n'avaient pas le droit de cité. Ce jour-là, les jeunes filles s'habillaient de blanc et les garçons ornaient leur boutonnière d'un brin de muguet.

A Paris, au début du siècle, les couturiers en offrent trois brins aux ouvrières et petites mains. Mais il faut attendre 1976 pour qu'il soit associé à la fête du 1er mai. Sur la boutonnière des manifestants, il remplace alors l'églantine et le triangle rouge qui symbolisait la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.

lundi 23 janvier 2012

Règles d'orthographe

Alors voilà "quelques" règles d'orthographe utiles pour éviter les fautes d'orthographe...Que la liste est longue! Le reportage de l'autre jour a bien raison. On devrait même faire des dictées à n'importe quel âge pour ne pas perdre la main.


vendredi 20 janvier 2012

L'orthographe française

Suite à la petite vidéo sur les fautes d'orthographe de plus en plus nombreuses chez les étudiants, j'ai trouvé cet article qui me semble très intéressant.

Le tragique destin de l’orthographe française

Apr 13th, 2010 | By Andrea | Category: Français
Au cours de mes errances sur le web, je suis tombée cette semaine sur la présentation d’un ouvrage qui m’a rendue quelque peu sceptique. Ce livre, intitulé 'Zéro faute, l’orthographe : une passion française' permet à son auteur d’exprimer son point de vue sur la soi-disant complexité orthographique de la langue française qui gagnerait à être réformée. Sur les nombreux sites Internet où j’ai pu trouver une mention de ce livre, le débat est vif : le français est-il vraiment trop compliqué à écrire ? Devrait-on « simplifier » la langue pour limiter le nombre de fautes d’orthographe parmi les francophones ?
Ma position à ce sujet est claire : je suis scandalisée par de tels propos. Il est bien sûr évident que le français est une langue très difficile à écrire (même pour les natifs !) de par ses règles complexes, ses innombrables exceptions et sa graphie illogique : on le sait tous, le français ne s’écrit pas comme il se prononce ! Faudrait-il pour autant l’appauvrir et lui ôter toutes ses richesses ? Certains évoquent d’autres langues latines comme le Portugais ou l’Espagnol dont l’écriture est phonétique et qui sont par conséquent beaucoup plus aisées à retranscrire pour les locuteurs de ces langues. Il serait donc judicieux, d’après eux, de réformer notre langue pour suivre ces modèles beaucoup plus « logiques ».
Le français serait donc une langue destinée aux érudits, et il serait apparemment impossible pour la majorité de la population d’écrire sans la moindre faute. Curieusement, il y a encore de cela une vingtaine d’années, les français écrivaient d’une manière tout à fait correcte. Serions-nous donc devenus stupides ? Là où certains blâment la complexité de la langue, il paraîtrait plus judicieux de s’attarder sur d’autres raisons. De nos jours, il est devenu impensable de s’adonner à la lecture, et on pratique sans retenue le langage SMS. Peut-on vraiment prétendre que le français est « trop dur » ? Le véritable problème est bien que de moins en moins de personnes prennent la peine de s’adonner complètement à l’apprentissage détaillé de la langue. La langue est illogique ? Elle s’apprend. Comment expliquer que de nombreuses personnes de ma connaissance écrivent pratiquement sans faute ? Le goût de la lecture et l’amour de la langue priment.
Ce que proposent les insatisfaits des règles orthographiques françaises est simple : réformer la langue pour la rendre plus « phonétique » et donc beaucoup plus facile d’accès à la majorité de la population et non plus uniquement aux savants et rats de bibliothèque. Doit-on vraiment se résigner à une telle extrémité ? La langue française est d’une richesse imparable : moi-même, je découvre tous les jours de nouveaux aspects de ma langue maternelle. Certains rétorqueraient qu’écrire en français est un véritable casse-tête : on ne peut y prendre plaisir car, le cerveau en ébullition, l’écrivain doit sans cesse réfléchir à l’orthographe des mots et à l’accord des participes passés. Pour ma part, je tends à croire qu’un musicien qui ne connaît pas bien son instrument devrait s’abstenir de jouer et pratiquer davantage.
Un autre argument m’a paru incongru : la complexité de la langue française la pénaliserait au niveau international. En nous accrochant à ses règles illogiques, nous scellerions nous-mêmes son destin en l’acheminant vers le statut de langue morte. Si nous ne réformons pas le français, il pourrait suivre le chemin du latin en devenant une langue exclusivement réservée à l’élite intellectuelle. Je m’interroge donc sur la domination de l’anglais, qui est loin d’avoir une prononciation logique.
Le français est bien entendu une langue dont les rouages orthographiques sont très délicats à maîtriser. C’est également une langue riche, précise et tellement intéressante ! Plutôt que de prôner un nivellement par le bas (puisque tout le monde fait des fautes, réformons notre langue), pourquoi ne pas insister sur l’apprentissage de notre orthographe, comme on le faisait jadis ? Il n’est plus rare de lire des lettres administratives et des dissertions d’étudiants où les fautes gravissimes foisonnent ; cependant ce phénomène n’est que récent. Il est vraiment nécessaire que les élèves d’aujourd’hui retrouvent le goût de la lecture… et prennent la peine de sortir un dictionnaire en cas de doute.